Le chou frisé

Au jardin, le chou frisé vert se sème au printemps (300 graines rondes au gramme).
La récolte des premières feuilles (en bas de la tige) commence après les premières gelées, qui attendrissent les feuilles, et s’échelonne le long de la tige tout l’hiver. Il peut faire jusqu’à un mètre de hauteur.
Très rustique, le chou frisé vert est peu sujet aux maladies, mais est souvent attaqué par l’aleurode (signe de réchauffement climatique?).
Il résiste à de très basses températures.



A la cuisine, on doit garder cette rusticité à l’esprit : nous ne le préparons jamais seul “en légume”;
on élimine toujours la côte - trop dure et filandreuse - de chaque feuille.
Comme tous les choux, il ne supporte pas l’excès de cuisson qui le rend amer et lui fait perdre sa couleur.
Nous en ajoutons quelques feuilles, mais seulement en fin de cuisson, peu avant de mouliner, dans des purées classiques de pommes de terre, ou dans des purées de courges : courge musquée ou potimaron.
Il trouve aussi sa place coupé en petits morceaux jetés dans la soupe en fin de cuisson. Coupé très fin on peut le mélanger à l’omelette.


Extrait de la fiche descriptive fournie par Le Biau Jardin de Grannod.